Que comprend une intervention de nettoyage extrême ?
Faire appel à un service de nettoyage extrême ne se limite pas à passer un coup de serpillière ou à dépoussiérer superficiellement. C’est un travail en profondeur, méthodique, souvent multidisciplinaire, qui vise à restaurer la propreté, l’hygiène et l’aspect esthétique optimal d’un lieu. À Paris, dans les appartements, les bureaux, les ateliers ou même les locaux industriels, une intervention de nettoyage extrême comprend un ensemble de prestations coordonnées, chacune nécessitant des techniques, des équipements et des savoir-faire spécifiques. Dans cet article, je vais vous guider à travers les différentes phases, les zones cibles, les méthodes utilisées, et illustrer tout cela par des exemples concrets.
Évaluation initiale du site et planification du travail
Avant toute opération physique, l’étape de repérage est déterminante. Le prestataire se rend sur place, souvent dans Paris intra-muros ou dans sa proche périphérie, pour examiner la configuration des lieux, la nature des surfaces (carrelage, parquet, moquette, béton, métalliques, vitrages, etc.), le degré de saleté, la présence de zones sensibles comme les laboratoires, les cuisines ou les sanitaires, ainsi que les contraintes d’accès (étages sans ascenseur, couloirs étroits, horaires imposés).
Durant cette visite, plusieurs éléments sont relevés :
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la superficie total à traiter
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les matériaux de revêtement des sols, murs, plafonds
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l’état des équipements (électroménager, meubles fixes, éléments sanitaires)
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la localisation des points d’eau et des points d’évacuation
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les éventuels déchets ou encombrants (poubelles, gravats, déchets industriels)
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les contraintes de planning (heures creuses, horaires de bureau, fermetures temporaires)
À partir de cette évaluation, un plan de travail est conçu. Le plan précise l’ordre dans lequel les zones seront traitées (depuis les zones les plus sales ou les plus délicates vers les zones moins sensibles), les moyens humains à mobiliser, le matériel nécessaire et le temps estimé pour chaque partie. Un devis détaillé est établi, souvent avec des paliers selon les surfaces ou la complexité.
Exemple concret : dans un local commercial situé dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, le repérage a permis de constater que la cuisine était fortement encrassée (graisses, dépôts alimentaires), que la salle de vente avait une moquette tachée, et que les sanitaires étaient dégradés. Le plan proposé prévoyait de commencer par la cuisine (nettoyage des hottes, dégraissage), puis d’attaquer la moquette de la salle, avant de finir par les sanitaires, afin de ne pas recontaminer les zones déjà traitées.
Décontamination et désinfection des surfaces
L’une des étapes fondamentales d’une intervention de nettoyage extrême est la décontamination. Elle consiste à éliminer les micro-organismes — bactéries, virus, moisissures — ainsi que les polluants organiques ou chimiques résiduels. Dans le contexte parisien, où les locaux connaissent une forte fréquentation, cette phase est cruciale pour assurer un lieu salubre.
On procède souvent de la manière suivante :
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Application de produits désinfectants virucides / bactéricides
Sur les surfaces dures (carrelage, inox, stratifié, verre), on applique des solutions homologuées capables d’éliminer 99,9 % des germes. Ces produits peuvent être pulvérisés, vaporisés ou appliqués à l’aide de chiffons microfibres. -
Traiter les zones à risques
Le raisonnement est de ne pas négliger les zones souvent sources de contamination : poignées de porte, interrupteurs, boutons d’ascenseur, rampes d’escalier, gouttières, conduits d’aération, etc. Un soin particulier est pris sur les surfaces complexes ou difficiles d’accès, par exemple les grilles de ventilation ou les recoins d’un faux plafond. -
Neutralisation des moisissures
Si la visite a relevé des traces de moisissures, des produits fongicides sont appliqués, parfois après un nettoyage mécanique doux pour décoller les spores. Après application, on laisse agir un temps de contact avant rinçage ou essuyage. -
Vérification post-traitement
Certains prestataires effectuent des relevés microbiologiques (essais de surface) pour vérifier l’efficacité de l’action. Cela peut être requis dans des environnements critiques (laboratoires, cuisines industrielles).
Prenons l’exemple d’un logement parisien où une humidité excessive avait généré des taches de moisissure au-dessus d’une fenêtre. Le nettoyage extrême a inclus un traitement fongicide suivi de la pose d’un revêtement anti-moisissure. Ensuite, toutes les surfaces des murs adjacents ont été traitées pour éviter la propagation.
Nettoyage haute performance des sols
Les sols sont souvent les premiers témoins de l’usure et de la saleté. Une intervention extrême s’attache à restaurer leur état d’origine, qu’il s’agisse de carrelage, de pierres naturelles, de béton, de parquets, ou de moquettes.
Surfaces dures (carrelage, pierre, béton)
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application d’un détergent fort adapté au matériau
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usage de machines auto-laveuses, monobrosses ou hydropultrices selon l’état
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rinçage abondant à l’eau claire
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aspiration de l’eau sale
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éventuellement passage d’un neutralisant
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séchage ou séchoir industriel
Dans certains cas on applique un traitement de protection (ceramique, cire, imperméabilisant) pour retarder l’encrassement futur.
Parquets, lames stratifiées ou bois massif
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nettoyage doux avec un produit adapté au bois
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si besoin, ponçage léger (dans un cas extrême)
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application d’un vernis, d’une huile ou d’un saturateur
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polissage final
Moquettes, tapis et moquettes d’ameublement
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aspiration puissante pour extraire poussières et particules
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shampooing professionnel ou injection-extraction (nettoyage à vapeur)
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traitements anti-taches ou anti-acariens
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séchage avec air chaud soufflé ou déshumidificateur
Exemple : dans un bureau du 7ᵉ arrondissement de Paris, le carrelage d’entrée était très encrassé (sel, traces d’humidité), on a utilisé une auto-laveuse avec un détergent alcalin, suivi d’un rinçage neutre, puis un traitement de protection. Dans les bureaux, les moquettes tachées ont subi une injection-extraction avec un produit détachant, puis un passage au séchoir soufflant.
Remise en état des murs, plafonds et surfaces verticales
Une intervention de nettoyage extrême ne néglige pas les surfaces verticales : murs, plafonds, lambris, cloisons, revêtements muraux, panneaux décoratifs. Ces surfaces peuvent accumuler de la poussière, des traces, des projections, des fumées ou même des graffitis dans certains cas.
Les techniques les plus courantes comprennent :
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dépoussiérage haute pression (air comprimé, soufflage)
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lavage à haute pression (avec précaution sur les matériaux fragiles)
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usage de nettoyeurs vapeur pour décoller les salissures incrustées
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application de solutions dégraissantes ou alcalines selon la composition du mur
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ponçage léger ou nettoyage doux des murs peints ou en plâtre
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retouche peinture si des zones sont irrécupérables
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traitement anti-fumée dans les locaux ayant subi un incendie
Prenons l’exemple d’un local industriel à Montreuil (banlieue parisienne) ayant subi des projections d’huile sur ses murs métallisés. Le nettoyage extrême a consisté à pulvériser un dégraissant industriel, puis utiliser une machine à vapeur pour détacher les résidus huileux. Enfin, on a séché à l’air chaud et appliqué un vernis antigraffiti pour prévenir les recontaminations.
Nettoyage, remise à neuf et entretien des équipements, mobiliers et installations
Lorsque le contexte le requiert, une intervention complète touche aussi les équipements fixes (cuisinières, hottes, fours, réfrigérateurs, équipements industriels), le mobilier (meubles, étagères, armoires) et les installations techniques (climatisation, ventilation, systèmes électriques, gaines d’aération).
Les actions possibles :
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démontage partiel des équipements pour nettoyer l’intérieur (cuisinières, hottes, fours)
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dégraissage intensif, polissage et revernissage des surfaces inox
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nettoyage des gaines d’aération, filtres, bouches de ventilation
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dépoussiérage, aspiration microfine des circuits d’eau, conduits
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nettoyage des moteurs, des ventilateurs, des moteurs de climatisation
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traitement anticorrosion ou antirouille selon le matériel
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remontage et test de fonctionnement
Dans une boulangerie parisienne, l’intervention a inclus le démontage de la hotte, le nettoyage des filtres, des conduits, un dégorgement des graisses solidifiées, puis le remontage. Les fours ont été entièrement nettoyés, les bandes transporteuses démontées et lavées, les surfaces inox polies. Le tout a permis un retour rapide à la production.
Nettoyage des vitrages, baies, miroirs et surfaces vitrées
La transparence, la brillance, l’absence de traces sont essentielles pour les vitrages d’immeubles, les baies vitrées, les cloisons vitrées de bureaux ou encore les miroirs dans local commercial ou résidentiel.
Le nettoyage extrême des vitrages mêle :
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un travail hautement manuel, avec raclette, perche télescopique, chiffon microfibre
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l’usage de produits désoxydants ou anti-calcaire pour éliminer les tâches d’eau dure (pluie, pollution parisienne)
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le nettoyage des encadrements (métaux, PVC, bois)
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aspiration des coulures, essuyage précis
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traitement protecteur (anti-pluie, anti- UV) pour prolonger la durée de la propreté
Sur une façade vitrée dans le 16ᵉ arrondissement, la société de nettoyage extrême a mobilisé des nacelles, nettoyé chaque vitre à l’aide de perches télescopiques jusqu’au 5ᵉ étage, appliqué un désoxydant localisé sur les taches de pollution et finalisé avec un traitement hydrophobe pour limiter les formations futures.
Gestion et élimination des déchets, résidus et matériaux dangereux
Une opération de nettoyage extrême génère souvent des déchets : gravats, restes de matériaux, poussières saturées, déchets dangereux (peintures, solvants, huiles). Il faut prévoir leur collecte, tri, emballage et traitement selon la réglementation locale (notamment à Paris et en région Île-de-France).
Aspects à prendre en compte :
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trier les déchets selon catégorie (inertes, recyclables, dangereux)
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emballer et conditionner les liquides ou produits chimiques résiduels
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transporter vers des centres de traitement agréés
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établir un bordereau de suivi de déchet (BSD) selon la nature des déchets
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nettoyer le chantier pour éliminer toute trace de résidu
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effectuer une ultime vérification de propreté
Dans le cadre d’une rénovation d’un local commercial parisien dans le Marais, le nettoyage extrême a impliqué le retrait de gravats, la collecte des résidus de peinture décapée, le tri des déchets métalliques, des déchets plastiques et la fourniture des bordereaux de suivi pour les déchets dangereux vers un centre agréé d’Île-de-France.
Finitions, contrôle qualité et réception
L’étape de finition est souvent sous-estimée, pourtant elle fait la différence entre un service moyen et un service d’exception. Après les phases lourdes, le nettoyage extrême se termine par des contrôles minutieux, une retouche visuelle, et une remise en état cosmétique.
Les actions finales comprennent :
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essuyage fin des plinthes, corniches, plinthes de porte
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polissage des surfaces inox, des poignées, des robinets
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retouche peinture ou blanchiment localisé
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vérification de l’état général (absence de rayures, traces, résidus)
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élaboration d’un rapport de prestation avec photos avant/après
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remise du lieu au client, accompagnée d’un briefing sur l’entretien
En exemple : dans un immeuble haussmannien rue de Rivoli, après l’ensemble du nettoyage extrême, l’équipe a procédé à un ultime passage microfibre sur boiseries, vérifié qu’il n’y ait aucune trace, rattrapé une peinture microscopique écaillée puis remis le site au syndic avec un dossier photos documenté.
Fréquence et périodicité d’une intervention extrême
Une intervention de nettoyage extrême n’est pas destinée à se répéter quotidiennement, mais certaines situations justifient une planification périodique.
Quelques recommandations :
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pour les locaux fortement soumis à l’usure (cafétérias, cuisines, zones de production) : une intervention extrême annuelle ou semestrielle
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pour les bureaux standards : tous les 12 à 24 mois selon l’usage et le trafic
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pour les logements après location ou sinistre : intervention ponctuelle
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pour les bâtiments publics ou HLM : calendrier défini contractualisé
À Paris, dans les copropriétés, il est fréquent de prévoir un nettoyage extrême tous les deux ans dans les cages d’escalier, les halls et les parkings pour préserver l’image et la propreté durable.
Un exemple : un hôtel 4 étoiles dans le 9ᵉ arrondissement a planifié un nettoyage extrême tous les 6 mois pour ses cuisines et ses salles de banquet, et tous les 12 mois pour les chambres et couloirs, afin de maintenir un niveau de propreté élevé pour ses clients exigeants.
Garanties, suivi et entretien après prestation
Un bon prestataire de nettoyage extrême propose des garanties de satisfaction et un suivi dans le temps. Il ne s’agit pas seulement de nettoyer mais de garantir que l’intervention aura des effets durables.
Les engagements possibles :
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prestation satisfaisante ou reprise gratuite dans les jours qui suivent
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garantie de non-recontamination excessive (si respect des consignes d’entretien)
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fourniture de fiches conseils pour l’entretien quotidien
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interventions de maintenance légères (retouches ponctuelles)
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possibilité de contrat de maintenance ou d’abonnement pour des nettoyages intermédiaires
Dans un cas pratique, un bureau parisien qui a bénéficié d’un nettoyage extrême a reçu un suivi sous 48 heures pour vérifier tout point oublié. Le prestataire s’est engagé à intervenir gratuitement pour toute zone non conforme relevée. De plus, il a remis un guide d’entretien pour le personnel pour préserver l’état atteint.
Coût moyen d’une intervention extrême et critères d’estimation
Il est difficile de donner un chiffre universel pour une intervention de nettoyage extrême car les variables sont nombreuses. Cependant certains critères permettent de mieux comprendre le coût :
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Surface à traiter
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Degré d’encrassement
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Nature des matériaux et zones spécifiques (cuisine, locaux techniques, moquette, vitrages en hauteur, etc.)
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Accessibilité
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Fréquence de l’intervention (ponctuelle vs régulière)
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Prestations incluses (désinfection, traitement, dégraissage, retouche, fourniture de produits, etc.)
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Main d’œuvre et matériel mobilisés (machines spécifiques, nacelles)
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Gestion des déchets et transport vers centre agréé
À titre indicatif, pour une surface de 200 m² en Paris avec zones techniques et moquettes, on peut envisager un tarif de l’ordre de 25 à 50 €/m², selon la complexité. Mais ce n’est qu’un repère général. Le devis précis doit découler du repérage.
Prenons un exemple concret : un local de 120 m² dans le 15ᵉ arrondissement avec cuisine, moquette et vitrages hauts. Le devis prévoyait un coût global de 4 200 €, soit 35 €/m², comprenant tous les produits, la main d’œuvre, la décontamination, la gestion des déchets et un suivi qualité.
Précautions, contraintes et limites d’une intervention extrême
Même si l’on parle de « nettoyage extrême », tout n’est pas toujours possible ou souhaitable. Il existe des contraintes techniques, règlementaires ou matérielles.
Quelques limites à connaître :
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matériaux fragiles (plâtre ancien, stuc décoratif, boiserie fine) peuvent ne pas supporter un nettoyage agressif
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surfaces peintes anciennes : risques d’écaillage
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contraintes normatives (dans certains locaux sensibles, seules des solutions homologuées peuvent être appliquées)
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horaires imposés (immeubles résidentiels, bureaux en activité)
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contraintes de bruit ou d’usage de machines puissantes
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zones inaccessibles (combles, faux plafonds non démontables)
Un cas concret : dans un studio haussmannien du 5ᵉ arrondissement, les boiseries anciennes ne pouvaient pas subir de ponçage agressif, l’équipe a dû adapter avec un nettoyage doux à la vapeur, sans endommager les moulures.
Il est important que le client soit informé des limites possibles avant engagement : le devis doit mentionner les zones non accessibles ou les matériaux sensibles.
Comment se préparer à une intervention de nettoyage extrême
Pour rendre l’intervention plus efficace, le client peut anticiper certaines actions :
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dégager les zones (retirer chaises, tables, objets personnels)
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signaler les supports sensibles ou objets fragiles
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prévoir un accès libre aux prises, points d’eau, bouches d’aération
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informer les horaires de coupure possibles (eau, électricité, accès)
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communiquer avec le prestataire les zones à priorité
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désactiver les alarmes, prévenir éventuels voisins, obtenir les clefs
Un exemple : dans un appartement parisien, le locataire avait déjà retiré les meubles légers et laissé l’accès libre. Le prestataire a pu commencer immédiatement sans perdre de temps à déplacer ou manipuler des objets. Résultat : intervention plus rapide et moins coûteuse.
Avantages concrets d’une intervention de nettoyage extrême
Au-delà de l’esthétique, cette prestation apporte de nombreux bénéfices :
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amélioration de la qualité de l’air
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réduction des allergènes, poussières, micro-organismes
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prolongation de la durée de vie des revêtements et équipements
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restauration de surfaces dégradées
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prévention de la corrosion, des moisissures, des usures prématurées
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image professionnelle et valorisation du lieu
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sécurité accrue dans les zones techniques ou alimentaires
Prenons un cas : dans une salle de production alimentaire à Paris, après le nettoyage extrême, le taux de contamination microbienne a chuté de 70 % et la durée entre deux nettoyages intermédiaires s’est allongée de plusieurs semaines.
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Témoignage de situation avant / après
Imaginons un restaurant situé dans le 11ᵉ arrondissement de Paris, victime d’une longue période d’exploitation sans nettoyage intensif. Les murs de la cuisine étaient noirs de graisses, les hottes saturées, les sols en carrelage gras, les vitres opaques, les moquettes des zones de repos tachées, les sanitaires en état dégradé.
Après l’intervention Extrême Clean Paris :
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la hotte et les conduits débarrassés de couches graisseuses épaisses
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les murs repeints après dégraissage, sans traces noires
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le carrelage rendu brillant, les joints blanchis
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les vitres nettoyées et traitées anti-pollution
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les moquettes détachées, désinfectées et ressuyées
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les sanitaires désinfectés, rénovés, sans traces, avec retouche des faïences
Le client a constaté une nette différence dès le premier jour, l’hygiène retrouvée a même permis de passer un contrôle sanitaire sans réserve.